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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 08:22

 

L’auberge d’hier a été difficile à trouver mais nous n’avons pas été déçu des prestations. Tout d’abord, le patron parlait français. Ensuite, le restaurant panoramique face à la chaîne des Dolomites avec, pour la première fois depuis notre périple, serviettes et nappes en tissu. Quant au contenu de nos assiettes, il était fort honorable. La partie hébergement relevait du haut de gamme. Le tout pour 48€ par personnes. Il semblerait, qu’en France, il aurait fallu débourser plus de 100€ pour avoir quelque chose d’équivalent.

Était-ce dû à une mauvaise nuit, un mauvais réveil, une défaillance d’information, de l’étourderie ou de la malveillance … la facture présentée ne tenait pas compte des arrhes versées et du fait que nous étions passés de 14 à 12 participants. Aucune contestation de la part du patron et la facture finale était conforme aux attentes.

Lors du pointage de ce matin à Pennes, nous avons été spectateurs de ce que les plus de 60 ans ont pu connaître dans leur enfance : la procession de la Fête-Dieu. Le cortège était composé d’une centaine de personnes. En tête, les porteurs de bannières et oriflammes, suivis d’hommes en uniforme, de porteurs de statues, d’une fanfare, d’un prêtre sous un dais, de porteuses de statues, d’assistants. Tous, vêtus en costumes traditionnels tyroliens, marchaient au pas lent de la musique. Ils se sont dirigés dans un chemin et ont fait une halte devant un sanctuaire richement décoré, sans doute pour prier, puis ont repris leur chemin vers un autre sanctuaire. Il se dégageait de ce spectacle quelque chose d’émouvant et d’irréel.

 Un détail qui nous a semblé important : il y avait très peu de personnes jeunes à la procession !

D’une façon générale, tant en Autriche qu’en Italie, les symboles religieux sont très présents. Aussi bien en campagne (sanctuaires) que dans les différentes pièces des auberges (crucifix).

 

                                                                                    Jean-Yves § Etienne

 

Le programme de la journée est impressionnant lorsqu’on visualise le profil de l’étape avec deux grandes montées à +2000m d’altitude. Dès le départ, nous passons le col de Klobenstein (1154m) ; puis, 15 km plus loin nous attaquons la montée du Penser Joch qui culmine à 2215m. Au pied du col, à 750m d’altitude, il faudra beaucoup de patience et de ténacité pour atteindre le sommet 35 km plus loin. Surtout que les 25 km d’approche se font vent de face. Je n’ai jamais vu autant de motos nous doubler dans cette ascension, c’est incroyable ; des vagues et des vagues qui nous stressent un peu. Il ne fait pas chaud là-haut, vite il faut se couvrir en attendant le regroupement. La descente, que nous faisons en serrant bien à droite car de ce côté aussi les motos et les voitures montent à ce col mythique pour les Italiens. Pause pique-nique rapide, changement de pneu arrière pour moi et c’est reparti dans la longue descente. La deuxième grande montée de la journée est très belle, avec une pente raisonnable qui nous amène au col Jaufenpass (2094m). Encore une fois des motos et encore des motos qui ne cessent de nous doubler. Seulement 13°C là-haut ; nous avons hâte de redescendre. Descente très longue qu’il faut négocier avec le trafic intense de motos, voiture et camping car. Crevaison de Noël ; Roland et moi l’aidons à réparer ce qui n’est pas facile avec une telle circulation alors qu’on n’a pas de place pour se ranger. C’est reparti, les plus habiles doublent voitures et camping car qui n’avancent pas dans ce type de descente.

Dernière petite rampe pour terminer la journée et nous ramener à l’hébergement à Moos in Passaier. Cette rampe n’est pas très longue mais cassante pour nos jambes et nos organismes fatigués. L’équipe est toujours aussi motivée et soudée. Dans les cols, c’est Jean et Lionel qui arrivent en premier, puis Gilles et Paul, les 4 autres Roland, Noël, Denise et Rémi sont très proches les uns des autres. Maintenant, il faut gérer les forces qui nous restent pour aller jusqu’à Genève.

                                                                                                Rémi

 

 

 

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 08:18

 

Aujourd’hui, nous passons du Tyrol autrichien au Tyrol italien par le col du Staller Sattel qui culmine à 2052 m. Est-ce la présence autrichienne dans cette partie de l’Italie lors de l’Empire Austro-Hongrois, toujours est-il qu’à part la langue, on ne voit pas la différence. La propreté est toujours impressionnante et les paysans à la fauche de la moindre parcelle d’herbe.

Par contre, nous rencontrons de nombreux cyclistes. C’est, peut être l’effet conjugué du début des vacances de juillet et du week-end.

L’arrivée à l’étape a été animée ! Non seulement, les routes étaient extrêmement étroites mais nous avons tous confié notre destinée aux nouvelles technologies.

Les cyclos, comme nous, se sont fiés à leur GPS. Eux, comme nous, sont passés devant l’auberge sans la voir, eux, comme nous sont allés se perdre dans le haut du village…la différence est qu’ils étaient à vélo et nous en voiture ! C’est ballot !

Hier, comme tous les soirs, nous avons soumis notre texte à Rémi, qui pour ménager d’éventuelles susceptibilités l’a lu à l’ensemble du groupe. Point de censure, mais plutôt une franche partie de rigolade … Apparemment, personne ne connaissait le syndrome de la poule !

Amis de la poésie, bonsoir !

 

 

 

Jean-Yves § Etienne

 

De la fenêtre de ma chambre où je vous écris ces quelques mots, j’ai une vue splendide sur la chaîne des Dolomites. Ceci nous rappelle la superbe randonnée de Thonon les Bains - Triestre effectuée en 2009. Nous avons tout loisir de contempler les Dolomites que nous cotoyons et tutoyons au passage du col Erbe sans jamais y pénétrer ; en effet, nous resterons dans la chaîne des Alpes Autrichienne, Italienne et Suisse pendant toute la randonnée.

Dès ce matin, nous escaladons le col Staller Sattel (2052m). La haut, à la frontière, un feu rouge nous interdit le passage. 45mn d’attente, car la route dans la descente est tellement étroite que la circulation se fait en alternance : 45mn en montant et 15mn en descendant. La descente est effectivement très délicate, il faut redoubler de prudence. La montée du Furkelsattel (1789m) nous permet de nous réchauffer de la descente du col précédent. La haut, seul Lionel va escalader 500m d’altitude supplémentaire sur un chemin de terre pour un BIG le « Plan de Coronnes ». Vient maintenant le Col dal Ermo (2004m) où nous attend le pique-nique. Nous repartons sans Lionel qui n’est pas revenu de son expédition et nous attaquons le Passo Erbe (2004m). Ah ! le retardataire nous rejoint au sommet ; sûr qu’il a avaler le pique-nique avec un lance pierres. La descente est interminable sur une route étroite, encombrée de cyclistes (beaucoup de féminines) et motards qui profitent du week-end. Le final,  la recherche de l’hôtel n’est pas très glorieux pour l’ensemble de l’équipe. Un petit coup de gueule au débriefing de ce soir : « Tous nous devons faire un effort pour mémoriser le nom de l’hôtel afin d’éviter de passer devant ; de faire 5 km de distance et 200m de dénivelé en plus ».

Restaurant luxueux ce soir avec vue panoramique sur les Dolomites.

                                                                                                                        Rémi

 

 

 

 

 

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 08:15

 

Dans une aventure comme la nôtre, il faut débarrasser  les cyclos de toutes contraintes autre que celui de faire avancer leur machine. C’est le rôle des accompagnateurs de gérer « tout le reste ». Une de nos missions est de faire valider la carte de route des cyclos. Il y a 18 lieux de passage à répertorier. Pour cela, en général, nous allons chez un commerçant qui va apposer le tampon de son entreprise. Nous allons principalement dans les débits de boisson et nous en profitons, selon le moment de la journée et la température ambiante, pour boire un café ou une bière.

Hier, dans le Gasthaus qui nous servait de lieu de pointage à Dienten, Jocelyne, en grignotant le chocolat que Monique ne voulait pas au motif qu’il était au lait, nous a fait part d’un problème existentiel majeur : pourquoi les chocolats et autres douceurs au palais allaient-ils se fixer systématiquement sur les hanches ? Il est vrai qu’une bonne répartition ferait que ça ne se verrait pas, ou moins !

Ben oui, comme disait un vieux copain, pas misogyne pour deux sous pourtant : « le syndrome de la poule est l’angoisse des femmes : petite tête et gros Q »

Grosse journée pour nos amis aujourd’hui : le premier col à plus de 2000 m. Le temps était bien couvert en partant avec 12 °C, mais au sommet du Fuscher Torl, il faisait –1 °C et il neigeotait !

Difficulté supplémentaire pour Lionel : un problème de transit intestinal difficilement maîtrisable ! Pas simple sur le vélo d ‘appuyer sur les pédales tout en serrant les fesses ! Pour un peu, lui qui est toujours devant, aurait pu tracer une ligne jaune pour ses petits camarades !

Rapide photo, puis descente vers la vallée où le pique-nique s’est déroulé sur l’herbe et sous le soleil.

A demain !

 

Jean-Yves § Etienne

 

 

Douze degrés au départ ce matin à 750m d’altitude. Nous devons atteindre l’altitude de 2500m dans 40km. Si j’en crois la règle de mon voisin Pierrot, par temps couvert, on perd -1 degré par 100m d’élévation. Même si la température va se réchauffer dans la matinée, cela promet du 0°C au sommet. Pendant 20km nous suivons un torrent, en empruntant une belle piste cyclable. Nous en profitons pour faire quelques photos que nos suiveurs ne pourront pas faire. Les 18 km d’ascension commencent et rapidement nous arrivons au péage. C’est gratuit pour les vélos. Un panneau indique 12% de pente. Dès les 1ères rampes, le peloton est éclaté : Jean le grimpeur est loin devant, suivi de Gilles, Paul, Roland, Noël (le vétéran de 70 ans nous fait un super truc; il se permet même de s’arrêter pour prendre quelques photos), Rémi, Denise et Lionel. Tient Lionel est dernier ; Comment cela se fait-il ? Voir les explications bien relatées au-dessus. Au sommet du Fuscher Torl (2428m) nous sommes dans les nuages, il fait très froid ; Vite quelques vêtements plus chauds, un café et on amorce la descente. Le Mittertör(2375m) et on remonte au col mythique le Hochtor (2505m). La haut, il neige ; pas question d’aller faire le BIG à (2576m) ; d’ailleurs l’accès se fait par un sentier avec des escaliers. Descente à vive allure pour certains qui se permettent de doubler des motards. Passage au Kasereck (1905m) ; ouf, la température remonte. En bas vers 800m la température remonte à 25°C ; idéale pour pique-niquer. Encore un petit col l’Iselsberg Pass (1204m), puis nous traversons la ville de Lienz. Piste cyclable dans la vallée qui suit au plus près le torrent. Vent de face, Lionel et Jean assurent les relais. Une dernière rampe de 20km et nous arrivons à Sankt Jacob de Defereggen.

 

Réponses à commentaires : C’est sûr, le tandem Pompon n’aurait pas réussi à passer la pente de 26%. Oui les valises suivent les voyageurs, toujours accrochées au même endroit ; sous les yeux ;

A+      

                                                                                                                        Rémi

 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 08:11

 

Une particularité des maisons autrichiennes en général, et des hôtels en particulier, il n’y a pas de volets aux fenêtres. Pour obtenir une obscurité relative dans les chambres, il faut tirer des rideaux qui sont plus ou moins épais et sont donc susceptibles de laisser passer la lumière. Une seule solution pour dormir : fermer les yeux !

Bien que nous soyons sur le même fuseau horaire, ici le jour se lève et se couche plus tôt qu’en France. Ainsi, hier soir, à 22 heures, il faisait nuit noire. Fatigués comme ils étaient, les cyclos ne s’en sont sans doute pas aperçu.

Autre particularité locale : presque pas de terrain de camping. D’ailleurs, il semblerait que le « sauvagisme » soit peu apprécié par les autochtones. Hier, tandis que nous préparions le pique-nique, une voiture, conduite par une femme s’est arrêtée un assez long moment pour nous observer. Puis, au moment de repartir, elle nous a fait un geste que nous avons jugé plutôt hostile.

Il est vrai que les Gasthof, (auberges) foisonnent dans les moindres villages. Si on ajoute que le prix de la demi-pension est aux alentours de 50 €, avec dîner et petit déjeuner très copieux … ceci peut expliquer cela.

Ce matin, changement de temps. Le départ s’est effectué sous un ciel très couvert, et au fur et à mesure que nous prenions de l’altitude, la pluie s ‘est intensifiée, pour être vraiment battante en fin de matinée. Le pique-nique, s’est résumé à un engloutissement rapide de sandwiches tellement les cyclos étaient trempés et grelottants. Ils semblaient tous atteints de la maladie du « Père qui sonne » (Parkinson).

La pluie s’est arrêtée juste avant l ‘arrivée à l’étape vers 14h45. Dommage, l’hôtel n’ouvre qu’à 16 heures ! Les cyclos profitent du temps libre pour nettoyer leur monture.

 

Jean-Yves § Etienne      

 

Démarrage sous quelques gouttes de pluie mais rien de bien méchant. L’aubergiste m’avait prévenu : demain il va pleuvoir. C’est vrai que droit devant nous les crêtes de la montagne sont noyées dans les nuages. Faux plat montant jusqu’au col Twenger-Talpass (1381m) ; puis la pente s’accentue pour atteindre le col Radstädter-Tauern (1742m). Il commence à pleuvoir, et rapidement, cela devient une vraie pluie d’orage ; ce qui nous oblige à faire la descente avec prudence. La température est supportable tant que nous ne sommes pas trempés. Cette pluie ne cessera pas jusqu’au pied du col Dietner Sattel(1357m). Roland crève à l’arrière ; il n’a pas vu un trou noyé dans une flaque d’eau. A l’abri d’un porche d’entrée de maison on répare. A l’amorce du col, la pluie ne nous permet pas de retirer les kways. C’est trempé par la pluie et par la sueur que nous parvenons au sommet où nous attendent des sandwichs préparés par nos amis assistants. On grelotte de froid, aussi on apprécie de changer quelques vêtements. Nous repartons frigorifié. Dans la descente, nous sommes tous volontaires pour faire l’option : l’ascension du col de Filzensattel (1290m).  C’est un bon moyen de nous réchauffer, d’autant plus que la pluie a enfin cessée.

Bien que arrivé très tôt à l’hôtel, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de cyclos dans les rues à visiter le village de Taxenbach

                                                                                                            Rémi

 

 

 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 08:09

 

Très beau temps ce matin au départ de Reichenfels. Nos hôtes, très sympathiques et toujours à notre écoute, sont venus se faire photographier avec les cyclos. Leur fils est étudiant à Lyon avec pour projet de devenir professeur de français-allemand.

Pour nous, les accompagnateurs, nous avons pu faire les achats pour le pique-nique sur place : le magasin ouvrait dès 7 heures.

D’ailleurs, depuis le début de cette randonnée, nous n’avons jamais eu de souci pour demander le petit déjeuner à 7 heures, ce qui n’est pas le cas partout (en particulier en France). Nous pensons même qu’une heure plus matinale aurait été possible…

C’est important pour les cyclos, cela leur permet de rouler « à la fraîche »           et de faire un maximum de kilomètres avec des températures supportables.

Aujourd’hui, il fait chaud et l’ascension du Hochrindl Alp a joué un tour à notre amie Denise. « Je voyais Jocelyne sur le bord de la route, nous a-t-elle raconté, elle attendait et quand je me suis approchée plus prêt, j’ai vu une vache …J’ai cru à une hallucination … »

Cela a été l’occasion pour nos grands randonneurs de nous expliquer les visions fantastiques qu’on peut avoir quand la fatigue chatouille l’organisme.

Pourtant, le plat de résistance est à venir : l’ascension des 9 km du Turracherhöhe et ses pentes jusqu’à 23% d’après la carte Michelin ou 25% d’après la carte Blay Foldex … De toutes façons ce sera dur… Comme tous les jours, plus peut-être aujourd’hui, la bière de l’arrivée sera la bienvenue !

 

Jean-Yves § Etienne      

 

Hier soir, au débriefing ; j’ai lu la phrase du créateur de cette randonnée concernant l’étape d’aujourd’hui : « Encore sous le charme des premières étapes ; le Turracherehöhe se dressera devant vous avec ses 23 et 26% ; pour le franchir vous devrez faire preuve d’humilité sachant que vous n’êtes qu’au début du raid ». Cette phrase a surement tournée dans la tête des cyclos ; en tout cas dans la mienne ; d’autant plus que ce raidard est en fin de journée. La 1ère montée est interrompue par l’option du col Bishofeck (1337m) ; heureusement car les pentes du col Klippitzstori (1644m) sont entre 12 et 15%. Jean le grimpeur est toujours en premier, suivi de Lionel, Gilles, Paul, Roland, Denise, Noël et Rémi. Noël et Rémi se partagent la dernière place selon les cols. Ces deux là se ménageraient-ils ? : stratégie pour les jours à venir ? qui sait ? Je crois plutôt que, comme les autres, ils font ce qu’ils peuvent. Dans la descente du col suivie des 40 km dans la vallée, Lionel, toujours très généreux nous emmène sans nous demander de le relayer. Au pied du Hochrindl Alpi (1520m) il fait très chaud et les bidons sont vides. J’appelle Etienne qui m’informe qu’ils sont au sommet. Oh! la montée va être pénible ; heureusement, il y a un petit torrent qui nous permet de remplir les bidons. Là haut le pique-nique nous attend : en entrée, des pâtes cuites la veille par nos deux inséparables avec jambon, chips et salade de fruits. Oui, mais ce Turracherhöhe nous taraude l’esprit. Et bien nous y voilà à pied d’œuvre. Un panneau nous indique une pente à 23% ; ce n’est donc pas une blague. Humilité, ce mot me revient à l’esprit en permanence, pendant les 5 premiers km de l’ascension. Ah oui, droit devant, je vois un mur ; Jean le grimpeur zig-zag sur la route. Il va même mettre pied à terre, incapable de passer cette pente avec son développement trop grand. Comment je vais faire pour passer avec mon 30x27 ? Finalement çà passe debout sur les pédales, d’ailleurs, si on s’assoit, le vélo se cabre. Eh bien, je crois que je n’ai jamais passé une telle pente avec mon vélo route. Les GPS indiquent 26% dans certains passages. Cela va marquer les mémoires des cyclos.

Descente à vive allure pour certains et, vent de face, nous rejoignons notre hébergement. Les visages commencent à porter la trace de fatigue.

Mais le pot de St Paul et l’anniversaire de Jocelyne effacent la lassitude

Rémi

 

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 18:35

Hier, au Gasthof Bernthaler de Deutschfeistritz, nous étions comme des coqs en pâte : chambre individuelle avec toilettes et salle de bain privatives et lit carré de 2 mètres de côté. Le tout d’une propreté remarquable. Les ronfleurs ont pu dormir tranquille sans être réveillés par un copain à la prise de sommeil plus lente.

La dame d’accueil qui assurait la réception, la restauration, le service et tutti quanti, bien que seule la plupart du temps, était à notre disposition pour répondre à nos interrogations même si la barrière de la langue limitait les échanges.

Ce matin, départ sous le soleil, avec une température autour de 15°C Les quelques nuages se sont dispersés pour laisser apparaître les cimes de plus en plus distinctement.

Les paysans sont très occupés à faucher, faner, et entasser le foin sur des cordes tendues entre des piquets ou même sur les piquets eux-mêmes. Mon camarade Jean-Yves me dit qu’en Anjou, cela s’appelle des « veilloches ».

Le pique-nique, dans la descente du Strassegg, après une montée de 13 km avec des pentes entre 15 et 18% et un final de 3 km sur terre battue, a été très apprécié par nos cyclos. Le soleil et l’herbe verte et tendre appelaient à la sieste … Ce que fit l’un d’entre eux dont nous tairons le nom mais que tous connaissent …

Les nombreuses forêts, pas totalement plantées de résineux, approvisionnent une multitude de scieries installées dans la vallée…

Très belle journée.

                                                                                    Jean-Yves § Etienne

 

Mes amis accompagnateurs ont parfaitement résumé la journée. Le groupe a d’abord un peu flâné le matin en direction du 1er col le Ruppbauernhöhe (494m). Pour traverser la ville de Köflach, nous avons dû jongler avec les nombreuses pistes cyclables; qui, comme en France, se terminent souvent en queue de poisson. Heureusement, nos GPS avec itinéraire enregistré nous aident énormément pour trouver les directions. Au 50ème km nous voilà au pied de la seule grande difficulté de la journée ; l’ascension du Galberg-Sattel (1547m). L’itinéraire officiel nous fait passer par une petite route très pentue qui se termine par quelques km de terre battue et nous arrivons au sommet de l’Altes Alhauss (1648m). En arrivant sur ce chemin ; traînant ma carcasse à l’arrière du groupe, je me demande si je ne me suis pas trompé lorsque j’ai préparé l’itinéraire sur OpenRunner. Que vont penser mes copains ?… Après vérification, il n’y a pas d’erreur, c’est le bon itinéraire. Le col Galberg-Sattel (1547m) est plus bas, sur une route bitumée. Nous descendons vers le 3ème col à vive allure, le Birkerhöhe (1083m) ; certains se sont fait plaisir. Nous continuons la descente sur une route qui surplombe une vallée magnifique en nous arrêtant quelques fois pour faire des photos. Pour le dernier col l’Obdacher Sattel (955m), je demande à l’équipe de ralentir car je crains d’arriver trop tôt à l’hébergement. Nous terminons par une piste cyclable qui nous sort d’une route à circulation infernale. Pause photo sur un petit pont de bois et nous arrivons à l’hôtel vers 14h30. Accueil très sympathique par le responsable. Là, Noël, très heureux de sa journée, offre une tournée de bière générale.

                                                                                                                        Rémi

 

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 15:35

Quelques mots sur les autoroutes allemandes et autrichiennes. Comme dit mon camarade Jean-Yves : « On ne peut pas tout avoir ! »  Certes, ici les autoroutes sont gratuites, mais le revêtement n’est pas toujours de bonne qualité, quant aux aires de repos et stations de carburant … il vaut mieux prévoir pipi et plein du réservoir avant de s’engager. Les esprits critiques diront qu’il est toujours possible de sortir de l’autoroute pour aller dans un village proche ! Ce qui est vrai.

Enfin, il faut compter avec les norias de semi-remorques immatriculées en Roumanie, Bulgarie, Hongrie voire Turquie qui, semble-t-il, traversent l’Europe. A quand le ferroutage ?

Départ, ce matin avec un temps beaucoup plus propice au pédalage : température autour de 13° et ciel très légèrement couvert. De magnifiques paysages avec une herbe dont la verdeur est incomparable. Des villages coquets souillés par aucun détritus ou véhicules garés n’importe comment.

Le revêtement des routes secondaires va du meilleur au pire. Pour nous, dans le véhicule, cela n’a pas trop d’importance, mais pour nos camarades cyclos, il leur faut être extrêmement vigilant.

Nous avions choisi le sommet du col du Strassegg pour pique-niquer… mais les Autrichiens sont très respectueux de leur environnement et l’un d’entre eux est venu pour nous déloger ; c’est, du moins ce que nous avons compris. Il devait penser que nous nous installions en camping sauvage. Après force explications, plus avec les mains qu’avec la parole, il a saisi que nous partions aussitôt le pique-nique terminé.

Nous avons eu des nouvelles de Didier : l’opération s’est bien passée et il devrait rejoindre son domicile dans quelques jours.

Très bonne journée pour nous.

                                                                                                Jean-Yves § Etienne

 

Photo de l’équipe au départ de l’hôtel et c’est parti pour la 2ème étape. Quelques contestations sur la direction empruntée mais rapidement jugulée par le coup de gueule du chef : «Je vous dis que c’est par-là ! Ah mais c’est qu’ils voudraient tous avoir raison. Dès les 1er km, on attaque un col le « Plaffensattel-haus (1372m) » avec beaucoup de passage entre 10 et 15%. Dès le matin, nous prenons une grosse suée pour parvenir au sommet. Mais là, ce n’est pas terminé, il y a l’option pour monter jusqu’au BIG « Sthuleck (1782m). Encore une fois, l’accès se fait par un chemin non bitumé ; cela décourage Jean, Noël et Gilles. C’est à 5 que nous irons faire ce BIG : Paul, Denise, Lionel, Roland et Rémi. De retour au col où nous attendent les 3 autres, nous nous lançons dans une descente de 40 km emmenés par Lionel. Au 65ème km les GPS ne sont pas d’accord ; 4 nous font tourner à gauche, 1 nous emmène tout droit. On essai à gauche, puis au sommet d’une côte nous tombons dans un cul de sac ; demi-tour et nous repartons tout droit. Le « Strassegg (1163m) » n’est pas si facile. Encore une fois, je ferme la marche du groupe. J’ai du mal à me libérer du stress lié aux évènements des dernières 24h.

Là haut nos assistants ont trouvé un endroit de pique-nique superbe. Le pique-nique est comme d’habitude,  copieux et très bon. Bravo les gars malgré le problème de la langue, vous vous débrouillez super bien. La montée du Breitalm (1242m) casse les pattes, juste après avoir bien mangé. La haut les paysages sont magnifiques ; le passage au Teichalm (1195m) ne sera qu’une formalité. Le Rechberg (929m), dernier col de la journée est très roulant ; après le sommet, c’est de la descente et les plus costauds emmènent le groupe jusqu’à notre point d’hébergement.

                                                                                                            Rémi

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 19:10

 

Aujourd’hui, on entre dans le vif du sujet !

Après 1600 km d’autoroutes françaises, puis allemandes et enfin autrichiennes, nos amis cyclos vont devoir pédaler ferme pour rejoindre la France !

Mauvaise nouvelle ce matin, il pleut ! Il ne fait pas froid, mais il pleut … et ce n’est pas bon pour le moral des troupes …

Mais, à l’ASPC Cyclo on est jeune et on y croit !

 

Pour nous, les accompagnateurs, pas d’approvisionnement à faire. Aujourd’hui c’est dimanche et les magasins sont fermés. Mais nous avions prévus et tout est dans le coffre.

 

A la sortie de Vienne, nous sommes appelés sur un portable : Gilles nous informe que Didier a chuté au franchissement d’une voie ferrée. Retour vers le groupe. En effet, Didier est très pâle et se plaint de sa hanche gauche. Appel des secours et transport à l’hôpital tout proche.

Nous l’accompagnons tandis que le groupe poursuit sa route suivi de la voiture de Jocelyne et Monique.

Notre allemand est nul et notre anglais guêre mieux ! Heureusement, une allemande, d’origine française sans doute sert de traductrice. C’est ainsi que nous saurons que Didier a une fracture nette du col du fémur sans déplacement, ce qui lui permettra de se déplacer avec des béquilles dès demain, mais après l’opération qui aura lieu cet après-midi.

Après lui avoir préparé un petit sac d’effets personnels, nous laissons notre camarade pour rejoindre le groupe de cyclos. Avant, il nous faut retourner au poste de police pour leur donner les dernières nouvelles et sans doute justifier leur déplacement de ce matin.

 

Nous ne retrouverons l’équipe presque à l’arrivée : Semmering

 

Beaucoup d’émotion pour cette première journée !

                       

                                                                                                Jean-Yves et Etienne

 

 

Départ du groupe à 8h de l’auberge de jeunesse, pas de chance, il pleut ; mais l’équipe est motivée et tous nous sommes heureux de prendre le départ pour cette grande aventure. La sortie de Vienne nous stresse un peu, la circulation, les pistes cyclables, les rails de tramway, les directions. Après 15 km, nous sommes presque sortie de la ville, vers 8h50, Paul qui emmène le groupe prévient : Attention Rail ! Paul passe, je passe, et j’entends badaboum derrière moi. Une chute, c’est Didier . Il ne se relève pas ; c’est surement grave. Après quelques minutes, nous pensons qu’il faut faire intervenir les secours, Didier souffre, et semble incapable de remonter sur le vélo. Je trouve un passant qui ne parle pas Anglais, mais comprend la situation ; il appelle la police… Voir la suite ci-dessus.

C’est un coup terrible pour notre ami Didier ; il se faisait une telle joie de participer à ce périple.

Pour moi la reprise est difficile, perdre un gars de l’équipe après 15 km, cela me coupe les jambes. Mais on sait tous que cela fait partie des risques de notre passion.

 

La rando doit continuer. Au 52ème le 1er col « Auf dem Hals(662m) » nous fait rentrer dans notre terrain de jeu : la montagne. Tout de suite, dans les montées, 2 groupes se constituent Lionel, Jean et quelques fois Gilles (sûr que Didier les aurait accompagnés) ; puis les 5 autres : Paul, Denise, Roland, Noël et Rémi. Arrivée à Semmering (1000m), il reste l’option : l’ascension d’un BIG : Le Sonwendstein (1501m). Après moins de 1 km, nous voilà sur un chemin non bitumé pendant 5km et pour terminer, le chemin est impraticable pour nos vélo de route. Rien n’arrête les chasseur de BIG, 7 cyclos sont allés au pied de l’émetteur TV ; Noël ayant préféré de rester à l’hôtel. Dans la descente, Jean crève à l’arrière, il inaugure le bal des crevaisons.

Ce soir, pendant le dîner nous avons tous une pensée pour notre ami Didier resté à l’hôpital près de Vienne.

                                                                                                                                                Rémi

 

 

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 19:08

  Début de journée perturbée par une prise de courant allume cigare défaillante: le pique-nique dans les glacières est en péril. Bricolage intensif pendant le trajet (voir photo). Pique-nique sur l'autoroute juste avant la pluie. Dessert de Françoise, très apprécié, encore meilleur que l'an dernier. Arrivée à Vienne sous le soleil vers 14h 15.  Visite rapide avec le bus Vienne sigfhtseeing tour (2 circuits). Dîner dans une pizzeria avec un festival de pâtes... pour les pattes des cyclos demain.

  Le moral de la troupe est excellent.

 

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 19:00

  Voyage sans encombre, bien arrivés en Allemagne au village campagnard de Büchenbach vers 18h. Hôtel correct, très bon restaurant. Et pour la suite... on est jeune et on y croit

 

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