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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 11:42

Hier, matin il a plu toute la matinée ; donc pas de randonnée. Nous sommes allés visiter les grottes de « La Verna » près de St Engrace ; puis, l’après midi, la pluie ayant cessé, nous avons fait une randonnée pédestre : « le tour du Pic d’Arlas » ; situé au-dessus de la station de La pierre St Martin.

Aujourd’hui, ce n’est pas encore le grand beau temps, il fait froid ce matin avec seulement 5°C à 8h30. Nous partons en voiture pour la vallée d’Aspe à Cette Eygun (529m), pied du col du Somport (1632m) BIG N°421. 22km d’ascension, sur une route nationale qui ne présente pas de difficulté si ce n’est la circulation de nombreux camions. Heureusement, à 8 km du sommet la plupart du traffic vers l’Espagne transite par le tunnel du Somport. Côté Espagne, Danièle m’accompagne à vélo pour descendre à la station de ski de Candanchu ; là il y a un col muletier qui ne demande qu’à être cueilli : Col de Bassata 1685m. Pour cela je dois remonter un chemin jusqu’à la frontière. J’apprécie d’avoir mon VTT pour rouler sur ce chemin. Nous remontons le col du Somport par la route côté Espagne et là haut, nous retrouvons la voiture. Il fait trop froid pour pique-niquer, aussi nous décidons de redescendre dans la vallée d’Aspe jusqu’à Accous. Nous trouvons un petit coin à proximité d’une aire d’atterrissage d’aile volante ; très bien pour animer notre pique-nique.

Un deuxième petit circuit nous attend à Lourdios-Ichère avec deux petits cols : Le col d’Ichère 674m et le col de Lie 601m. Danièle est fière d’avoir réussi à escalader ces deux cols. Retour à La pierre St Martin par une superbe petite route de montagne

 

Matin : Circuit_29 et Circuit_29a

Après midi : Circuit_30

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 19:40

 Ce matin, les nuages enrobent totalement la station, par la fenêtre, nous ne voyons plus les chalets tout autour de notre immeuble. Je comprends que l’ascension du col du Sompor ne sera pas pour aujourd’hui. En effet, il n’y a rien a faire en haute montagne lorsqu’on ne voit pas à plus de 50m. Il va falloir appliquer le plan B. Et, oui, heureusement j’ai prévu quelques randonnées en basse montagne. Nous allons donc en voiture à Aramits situé en début de vallée de Barétou, à 350m d’altitude. Là, le brouillard à disparu, les nuages sont à plus haute altitude, cependant un crachin rend le sol très humide. C’est parti en VTT pour un circuit de 21km à travers des petites et surtout des chemins forestiers. Les chemins m’inquiètent un peu car je crains toujours de tomber sur une impossibilité de passer et d’être obligé de faire demi-tour. Danièle est motivée et s’accroche pour ne pas mettre pied à terre dans les petits raidars à très fort pourcentage. Nous voilà à nouveau dans le brouillard au sommet d’une colline à 550m d’altitude où nous suivons un sentier dans l’herbe pas très bien tracé. C’est encore une fois le GPS qui nous rassure et nous conduit sans aucune erreur sur une petite route bitumée. C’est sur, sans cet outils et surtout sans les circuit pré-enregistrés, ces randos à travers la montagne ne serait pas possible. Six cols sur cette rando de 23km :  Coig 345m, col d’Etche 379m, col d’Urdach 456m, col des Aberous 435m, col de Casteigts 545m, Coig de Lamathe 375m.

Vers midi, enfin le crachin a cessé, ce qui nous permet de faire une pause pique-nique tranquille près de la voiture.

 

C’est après midi nous avons une autre rando VTT à Lanne en Barétou à 5km de Aramits. Malheureusement, je prends le circuit à l’envers et ce n’est qu’après 4km que je m’en aperçois. Retour au point de départ par la route principale. Ceci décourage Danièle qui préfère se balader dans le village. Je repars, dans le bon sens, en accélérant la cadence pour ne pas trop me faire attendre. Cinq cols sur cette rando de 17km : Col de Sérégu 381m, Col de Bigne 359m, Col de Lataillade 405m, col de Baralègne 442m, col de la Pixé 421m .

Nous rentrons à la station de La Pierre St Martin par Issarbe qui est une station de ski de fond. Pendant toute la montée, les nuages nous masquent totalement la visibilité. Heureusement, la ligne blanche médiane nous permet de suivre la route. A 2km de notre hébergement, grand soleil, enfin nous voyons la station de la Pierre St Martin dans son environnement de haute montagne ; la vue est magnifique.

 

Matin: Circuit_24

Après midi: Circuit_23

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 19:00

Nous voici arrivés à Arette La Pierre St Martin où nous avons un appartement en location pour la semaine. Nous avons l’intention de faire de la randonnée VTT et pédestre sur les petites routes, chemins et sentiers du département des Pyrénées Atlantiques en bordure de la frontière espagnole. Ce matin, le temps que Danièle se repose de ses dernières journées de travail, je pars sur l’un de mes circuits que j’ai préparés sous Openrunner. La station de ski de la Pierre St Martin est a 1600m d’altitude, je descends vers Arette sur 5km en suivant la D132. Et la, bingo, 4 cols dans l’escarcelle (col de Soudet 1540m, Pas de Lamayo 1450m, Pas de Guilher 1436m, col de Labays 1351m) ; je prends la direction de Osse en Aspe par une superbe petite route étroite, toute en lacet qui descend à 880m ; là il faut remonter glaner 2 autres cols (col de Bouesou 1009m, col de Houratate 1009m) ; puis, une petite route à gauche où le bitume est pas mal dégradé pour aller chercher un dernier col (col de Bergout 1164m). D’ailleurs, surpris par le pourcentage, et surtout la roue arrière patinant sur le gravier, j’ai mis pied à terre sur 50m. Au sommet de ce dernier col, demi-tour, les montées sont maintenant des descentes, et les descentes des montées.

Retour à l’appartement avec 38km au compteur, 1125m de D+, 7 cols

Le vent violent qui se lève en fin de matinée, nous oblige à modifier notre programme de cet après midi. Ce sera randonnée pédestre à la découverte des gorges de Kakuetta à St Engrace. Un peu de tourisme au village de St Engrace et retour à l’appartement. Le vent s’est calmé un peu ; et si l’on faisait la rando VTT qui était prévue vers l’Espagne via le col La Pierre St Martin. C’est parti mais le vent est toujours là et Danièle n’apprécie pas du tout d’autant plus que des nuages menaçants arrivent d’Espagne. Au sommet, au col de la pierre St Martin, nous devons descendre en Espagne sur 8km mais comme il commence à pleuvoir on fait demi-tour.

Retour à l’appartement avec 7 km au compteur, 200m de D+, 3 cols (Pas de Massare 1655m, Pas d’Arlas 1698, col de la Pierre St Martin 1760m et 1 BIG (La Pierre St Martin). Quatre cols restent à faire sur cette route, côté espagnole.

 

Ce matin: Circuit_20

Cet après midi: Circuit_18 à terminer

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 08:46

Fin de l’épopée. Tout le monde est en tenue « civile » ce matin. Les vélos et les bagages chargés, nous prenons le chemin du retour depuis la banlieue de Genève.

La distance la plus courte nous impose de passer par Mâcon, Moulins … c’est à dire par des routes de traverses, par opposition à l’autoroute.

Déjà, dans le passé, nous avions remarqué qu’il était possible de mourir de soif le dimanche après-midi. Par contre, pâtisseries et autres bistrots restent ouverts au moins jusqu’après la grand’messe.

Ce matin, règle de conduite oblige, nous nous sommes arrêtés vers 10 heures à la Maison du Charolais pour y boire un café et, éventuellement, y manger un petit gâteau local.

La jeune femme de l’accueil, très gentille, nous a expliqué qu’elle ne pouvait que nous faire déguster de la viande. Nous avons décliné l’offre.

Mauvaise pioche, pour nous les accompagnateurs, car il a fallu rechercher les restes de café, sucre et pain d’épices, délicatement et rigoureusement rangés.

Dans le minibus, les cyclos refont la randonnée, comptabilisent les cols de plus de 2000 m et en déduisent le nombre de cols de moins de 2000 m qu’ils peuvent faire homologuer par le Club des Cents Cols.

Pour les néophytes, il faut savoir que la règle des Cents Cols exige 5 cols de plus de 2000 m par tranche de 100 cols. Certains cyclos de l’équipe ont déjà épuisé les + de 2000 m français. Ils doivent aller chasser à l’étranger !

Est-ce assimilable à la dépendance, comme pour l’alcool, le tabac ou pire encore ?

 

Allez, on est jeune et on y croit !

 

 

                                                                                                Jean-Yves § Etienne

 

Retour vers Les Ponts de Cé pour l’ensemble de l’équipe qui récupère dans les véhicules le temps que nos chauffeurs nous pilotent. C’est l’heure du bilan pour cette superbe randonnée :

-         Cette randonnée mériterait une plus grande mise en valeur par le club organisateur (Plaquette couleur, médaille souvenir, carte de route, plaque de cadre…).

-         Tracé du parcours bien préparé sur Openrunner ; l’outil GPS a été très apprécié

-         Hébergements très satisfaisants en Autriche et en Italie. 50% plus cher en Suisse. Les auberges de jeunesses sont à éviter pour des jeunes soixantenaires.

-         Total km : 1900 km ; Dénivelé : 39000m ; Cols : 61 ; Homologués club des 100 cols :44  (dont 17 supérieurs à 2000 m) ; BIG (Brevet International Grimpeur) : 23.

-         Excellente ambiance du groupe où tous nous avions déjà vécu l’aventure Thonon les Bains – Trieste en 2009.

-         Esprit de la randonnée respecté : les plus forts du groupe se sont adaptés au rythme des plus faibles

-         Assistance toujours présente à tout moment et par tous les temps. Avec pour les piques-niques l’originalité, la quantité, la qualité, des lieux bien choisis

-         6 crevaisons, un changement de pneu, 1 roue voilée et 1 roue cassée.

-         1 chute grave qui contraint Didier à l’abandon avec fracture du col du fémur. 4 chutes mineures et un éraflement de bras dans un tunnel.

 

Encore une fois, je suis très fier de ce groupe pour son bon esprit de camaraderie . A aucun moment, pendant ces 17 jours, je n’ai entendu de grognerie malgré évidemment l’état de fatigue et peut être aussi d’un peu de doute qui forcément arrivent dans une telle aventure.

Peut être un jour repartirons nous dans une autre aventure ; qui sait ?  

 

 

Album photos, cliquez ici

  Si le lien ci-dessus ne fonctionne pas (demande d'inscription sur SkyDrive par exemple), faire copier/coller de l'adresse internet ci-dessous; puis entrée:

https://skydrive.live.com/redir.aspx?cid=38ae17fc5f7da024&page=play&resid=38AE17FC5F7DA024!563&authkey=91AX*yaM9zc%24

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 08:44

 

Plus nous avançons vers Genève, plus les prix augmentent. Le litre de gazole est passé de 1,35 FS à Tiefencastel à 1,80 FS à Monthey. De même pour la densité au m2 de voiture de sport de très haut de gamme.

Ce matin, nous sommes passés à Gstaad, ville de résidence d’un chanteur célèbre que certains commentateurs qualifient de national. Pourquoi pas d’international voire de multinational !

Comment peut-on se réclamer de la nationalité d’un pays sans en accepter les droits et les devoirs ?

Bien sûr, il n’est pas tout seul et c’est parfaitement légal. Mais est-ce bien normal ?

N’empêche que beaucoup de leurs spectateurs, souvent peu argentés, se privent pour assister à leurs spectacles …

Ainsi va la vie, avec ses contradictions, ses injustices, ses drames et ses bonheurs dont celui que nous venons de vivre et qui touche à sa fin.

Après le pique-nique au Pas de Morgin, dernière descente vers Genève.

Ce soir, nous coucherons en France. Demain, nous rejoindrons nos familles et amis, la tête farcie des magnifiques paysages que nous avons traversés.

C’est une belle aventure humaine que nous avons vécue, avec la volonté de chacun de mener à bout ce projet commun. Bravo les cyclos, vous avez été brillantissimes !

                       

                                                                                    Jean-Yves § Etienne

 

Les gars qui étaient en chambrée de 6 ont mal dormi; trop de bruit, interne avec les ronflements des uns et des autres mais aussi externe avec les allées et venus d’autres personnes. C’est sur les auberges de Jeunesses ne nous conviennent plus. Pour héberger en Suisse, à prix raisonnable pour nos bourses, c’était une solution.

Départ de Saanen dans la bonne humeur du groupe de cycliste. On rappelle la prudence car il ne faut pas se déconcentrer par l’euphorie de l’arrivée, surtout que nous devons emprunter des routes à grande circulation. Le Col du Pillon (1546m) n’est pas très difficile surtout que la température du matin est agréable. Petite descente et nous voilà dans le col de la Croix (1727m). Là-haut, à la pause café, nous décidons que le pique-nique se fera au sommet du Pas de Morgin (1369m). On cherche un peu notre route à Monthey pour finalement se lancer dans cette dernière ascension . Il fait très chaud, et cette dernière montée n’en finit pas. La-haut, nous retrouvons le petit lac que nous connaissons déjà pour être passé à ce col en 2009 dans l’autre sens sur la randonnée Thonon les Bains – Trieste. Descente en France, vers Thonon les Bains puis direction Annemasse. Stop au point d’arrivée dans la banlieue de Genève. Mais, voilà que l’on s’entête à trouver le panneau « Genève » pour la photo finale ; aussi on avance, on avance vers le lac ; mais point de panneau. Pire, nous sommes maintenant totalement englués dans des bouchons de voiture ; nous les cyclos, mais aussi notre voiture assistante. La deuxième voiture étant égarée vers Annemasse. Il nous faudra plus de trois heures pour enfin nous retrouver tous et nous rendre à notre hôtel à St Genis Pouilly.

 

Bravo à toute l’équipe pour la réussite de cette magnifique randonnée Vienne Genève : 1860 km ; 38821m de dénivelé ; 48 cols plus 8 cols additionnels.

 

Coup de chapeau à Denise, notre féminine et à Noël notre vétéran de 70 ans

 

Mention particulière à Etienne et Jean-Yves qui pendant 17 jours nous ont ravitaillé, soigné, encouragé, photographié, raconté le périple, transporté et bien d’autres choses encore. C’est sûr, sans eux, et surtout sans leurs attentions minutieuses, ce périple aurait été une galère, voir infaisable.

                                                                                    Rémi

 

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 08:38

Hier, comme l’étape faisait une boucle, Jocelyne et Monique, nos assistantes-adjointes en CDD, nous ont demandé de monter dans notre véhicule. N’y voyant pas malice, nous avons accepté avec joie. Bien que l’une d’elle soit aphone, nous sommes rentrés les oreilles rabattues comme celles d’un cocker après une journée de chasse !

Faut savoir que nous, nous sommes plutôt du genre taiseux. On fait pas la tête, on s’économise. Chacun sait que si la parole est d’argent, le silence est d’or, et comme on ne veut pas finir sur la paille … C’est peut-être les restes de nos antécédents SDF (Sorti De Ferme, pour ceux qui n’auraient pas lu les épisodes précédents).

Le plus grandiose, ce fut pour trouver un endroit de pique-nique. Pas question de nous installer au sommet du Nufenen Pass à 2478 m d’altitude. Le vent y soufflait fort et amenait des nuées de brouillard glacial. Décision fut donc prise de trouver un endroit calme, reposant, abrité et si possible ensoleillé. Ce dernier élément étant totalement aléatoire.

- Là, est-ce bien ? Ben non, y’a trop de vent.

- D’accord, et ici ? Tu vois bien que les herbes sont complètement agitées, les gars vont avoir froid.

- OK, on va plus loin. Ici ? Ah non, c’est dans un virage, si une voiture arrive trop vite, elle va nous percuter.

- Bon, on continue. Et là ? Pas sous une ligne électrique, si quelqu’un pointe son couteau ( en plastique) en l’air, il risque l’électrocution !

            …..

- Vous voyez le recoin, à gauche,  dans le virage plus bas, c’est là qu’on s’arrête.

C’était bien !

 

Vouloir et pouvoir : lequel prime sur l’autre ? Quand on veut, on peut ! Tous les coureurs de la Grande Boucle veulent la gagner, un seul le peut ! Personne n’aurait l’idée de faire notre  périple sans l’avoir dans la tête, sans le vouloir intensément …

Lionel, lui est capable de faire un savant mélange de vouloir et pouvoir. L’étape d’hier affichait pourtant 3474 m de dénivelé positif, mais lui en voulait 4000. Donc, comme les autres jours, arrivé en tête aux sommets des cols avec Jean, il enfilait rapidement son coupe-vent et repartait retrouver les moins véloces pour les encourager. Manœuvre qui était fort bonne pour leur moral : quand ils voyaient Lionel venir à leur rencontre, cela signifiait que le sommet n’était plus très loin !

Mais, à l’arrivée, alors que les autres fatigués ne pensaient qu’à prendre une bonne douche réparatrice, lui, continuait en direction du bas du village pour glaner les précieux mètres qui lui manquaient !

Alors, vouloir ou pouvoir, pouvoir ou vouloir ? Remarquez, si on y ajoute savoir, on a le tiercé gagnant de l’humanité ! Quant à savoir qui arrivera en tête …

Bon, toutes ces cogitations, nous feraient oublier le débriefing …ça on le sait, on peut y aller et on va y aller !

A+

 

                                                                        Jean-Yves § Etienne

 

L’auberge de jeunesse d’Hospental n’était pas au top, et c’est sans regret que l’on quitte ce lieu où nous avons passé 2 nuitées dans une chambrée de 8 et une chambrée de 4 pour les 2 couples. J’espère que ce soir nous serons mieux lotis dans l’auberge de jeunesse de Saanen .

Il a plu la nuit passée et certains ont entendu l’orage. Aussi, ce matin, sur la route encore humide, il fait très frais dans la descente des 12 premiers km. Nous attaquons l’ascension de notre dernier col du périple à plus de 2000m d’altitude : le Sustenpass (2259m). Ce col est vraiment magnifique, nous avons une vue de carte postale en montant. Là-haut, un col optionnel est facilement accessible, si ce n’est la pente à 16% sur quelques centaines de mètres : le Sustenpasshöhe (2264m). Pour les chasseurs, on ne peut pas laisser passer ce col additionnel. La descente est splendide, avec une vue sur des glaciers qui alimentent la source du Rhin. Très longue descente de 30 km pour revenir dans la vallée à 650m d’altitude où nous longeons deux très grands lacs de Brienz et de Thoune. Encore une fois, pour remonter à Saanen, Lionel fait la trace du groupe, prenant soin de maintenir un rythme acceptable pour tous.

L’équipe tient le coup, personne n’est réellement en difficulté.

                                                                                                                               Rémi

 

 

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 08:36

 

L’auberge de jeunesse d’Hospental : c’est quelque chose ! Non pas que la personne qui en assure la gérance soit désagréable ou incompétente, bien au contraire. Elle a tout fait pour que notre séjour soit agréable. C’est plutôt en amont qu’il y avait un manque d’organisation.

Tout d’abord, personne à l’accueil. Nous prenons des renseignements à l’hôtel à côté. Le patron parle français et nous dit que nous pouvons occuper les 3 chambres dont il nous donne les numéros.

Comme l’auberge est ouverte, nous nous installons et occupons les douches : 3 pour l’ensemble de l’auberge qui doit pouvoir accueillir au moins 40 personnes ! Comme il n’y a pas de garage pour les vélos, nous les montons dans les chambres.

Puis viennent d’autres occupants potentiels dont un groupe de 12 cyclotouristes de Besançon. Et toujours personne pour « organiser » un peu tout ça !

D’autorité, nous décidons d’occuper une chambre de 4 personnes pour nos 2 couples et une chambre où se regroupent les 8 autres protagonistes.

Nous expliquons tout ça à la jeune femme qui vient d’arriver, et, sans s’énerver (ce qui n’était plus le cas dans nos rangs), nous donne son accord à la grande satisfaction de tous.

Plus rien à voir avec les qualités d’hébergement précédentes.

En fait, il faudrait faire Genève-Vienne et non l’inverse … mais c’est une autre histoire qui reste à écrire … peut être avec les petits jeunes qui n’ont pas pu venir en raison d’activité professionnelle encore d’actualité, mais qui y croient d’autant plus !

 

                                                                                    Jean-Yves § Etienne

 

Un programme difficile pour la journée avec 5 cols supérieurs à 2000m ; 3520m de dénivelé et 112km. C’est une boucle avec départ et arrivée de Hospental. C’est aussi l’étape qui promet d’être la plus jolie en ce qui concerne les paysages. En sortant de l’auberge de jeunesse, nous attaquons le col St Gotthardpass (2108m), malheureusement dans les nuages qui sont de plus en plus épais vers le sommet. Une photo de St Gotthard puis nous repartons; par moment, nous ne voyons pas à plus de 25m. Nous prenons une petite route à gauche pour faire un col optionnel : Le Bassa Della Sella (2138m). Au sommet, on a perdu Gilles ; il n’a pas vu que nous avions tourné à gauche dans ce brouillard. Appel sur le portable ; tout rentre dans l’ordre. La descente est impressionnante sur une route pavée jusqu’à Airolo ; dans le brouillard et vers le bas, sous la pluie. Nous descendons à 1100m ; et, sans transition, nous attaquons le Nufenen-Pass (2418m) ; heureusement, la pluie s’est arrêtée. Là-haut, le temps d’attente pour les premiers devient difficile car il fait froid 12°C. Dans la descente, le pique-nique nous attend à l’abri du vent, un peu en retrait de la route. Les trois premiers, Jean, Lionel et Noël passent sans voir le véhicule ; ils devront remonter sur quelques centaines de mètres. On se couvre pour le repas mais malgré tout, on a froid. Nos assistants devinant notre détresse ont préparé un potage vermicelle bien chaud ; encore une prouesse de ces deux là dans des conditions extrêmes. On continue la descente, puis vent de face au pied du col nous attaquons le Furkapass (2431m). A mi-pente, l’itinéraire nous fait faire un aller retour pour escalader le Grimselpass (2465m). A ce point du parcours je comprends que quelques attardés pourraient se décourager. Je marque une petite pause pour re-motiver l’arrière de la troupe et les entraîner à faire ce col. Là-haut, il faut redescendre pour revenir au Fourkapass. Ces deux derniers cols sont magnifiques, ils se terminent par une série de lacets qui vu de loin ressemblent à un escalier. A 2000m un point touristique, le Belvédère permet une approche du glacier source du Rhône (voir les photos).

Ce circuit n’a pas été à la hauteur de nos espérances quant à la vue des paysages montagneux masqués par le brouillard. Heureusement, l’après midi pour les deux derniers cols la visibilité s’est dégagée.

                                                                                    Rémi

 

 

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 08:33

 

Hier, à Tiefencastel, au bord du torrent qui traverse la bourgade, nous avons vu un gaulois helvète. Nous voulons parler d’un pêcheur à la ligne suisse. En Autriche et Italie, aucun taquineur de truites à côtoyer les nombreux cours d’eau. « C’est peut-être la période de fermeture, a dit Jean-Yves, fin pêcheur des bords de Loire et d’ailleurs, sinon ce serait pécher devant l’Éternel que de ne point pêcher dans une si belle eau ! »

Ce matin, même si nous le savions, au moment de payer la restauration et l’hébergement, nous avons constaté que nous étions en Suisse. Environ 50% plus cher que dans les Gasthofs autrichiennes.

Un problème se pose à nous depuis un moment : que faire de nos sacs de déchets issus des pique-niques ? Certes, il y a partout des poubelles de rue, mais pas de conteneurs comme chez nous pour les sacs plus importants. Par chance, quand nous en voyons un, bien dissimulé au fond d’une impasse ou d’un parking, il est verrouillé avec une forte chaîne.

Ce matin, nous avons dû demander à la personne préposée aux petits déjeuners … bien gentiment, elle nous en a débarrassé.

C’est beau, c’est propre, mais ils n’ont pas pensé à tout !

En attendant nos compères sur les pentes de l’Oberalppass, nous prenons le temps de photographier un mignon tortillard panoramique qui promène quelques touristes. Il ne va pas bien vite … à la manière des Suisses ! Attention, disait un célèbre humoriste en parlant du moniteur d’un club de fitness suisse, maintenant, on repose la paupière droite et on va lever la paupière gauche …

Bon, ben nous, on va au cul du camion, lever le coude droit … sauf Roland qui est gaucher !

A demain.

 

                                                                        Jean-Yves § Etienne

 

Dès ce matin, en sortant de l’hôtel, nous sommes déjà dans le dur, dans la partie la plus difficile de la montée au col Lenzerheidepass (1549m). Une fois là-haut, une longue descente nous ramène à l’altitude de 650m à Chur; heureusement, l’itinéraire nous fait éviter la ville qui, vu de là-haut, nous semble très grande. Puis arrive la pause café ou encore une fois on se jette sur le pain d’épice et autres friandises comme des affamés. Nous remontons vers Versam sur une superbe petite route qui surplombe les gorges du Rhin Antérieur . Le col de Versam (936m) n’est qu’une formalité. Dans la vallée, comme d’habitude, Lionel le meilleur rouleur nous fait la trace, et, je ne peux que lui indiquer la direction. Pique-nique à l’ombre d’une chapelle car il fait maintenant très chaud, plus de 30°C. C’est reparti pour la dernier col de la journée :l’Oberalppass (2044m) ; le carrefour des Alpes Suisse dit le créateur de la randonnée. Par chance, les nuages sont arrivés juste avant la partie la plus pentue, c’est donc sous une température agréable que nous effectuons le final de cette ascension.

 

Auberge de jeunesse ce soir, cela nous change sacrément du confort que nous avons connu jusqu’à maintenant.

                                                                                                                                    Rémi

 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 08:30

Grand moment de sueur froide pour Jean-Yves, pour atteindre l’hôtel hier ! Son assistant a trouvé dégourdi d’entrer l’adresse de l’hôtel dans le GPS, alors que nous en étions à une vingtaine de kilomètres. Comme cet engin, certes fabuleux, mais  bête à manger du foin, ne restitue que ce qu’on lui a paramétré auparavant, a pris le chemin le plus court. Nous imaginions ce que devaient se dire les cyclistes que nous avons croisés ou dépassés : « Ces tarés d’automobilistes français, on leur fait de belles routes, larges et droites, et ils viennent nous enquiquiner sur nos petites routes de campagne …et en plus ils se la pète avec un vélo sur leur remorque ! »

Le plus dur était la traversée du petit bourg de Pfunds : des rues très étroites, des croisements à angles droits, obligation de manœuvrer, parfois même de décrocher la remorque …

«Tes raccourcis neuneus … tu évites à l’avenir » a dit Jean-Yves en s’épongeant le front sur le parking de l’hôtel !

Aujourd’hui, franchissement de frontières fictives depuis quelques années. Nous sommes partis d’Autriche pour passer en Italie et finir en Suisse. Imaginons notre périple, il y a une trentaine d’années ! Papiers d’identité à présenter, monnaie locale à emporter … De ce point de vue la construction européenne à du bon !

Une particularité de ce Nord de l’Italie que nous n’avons pas vu en Autriche : l’arrosage intensif des prairies. Le sous-sol ne permet peut-être pas une croissance de l’herbe autrement.

Dans la  montée de l’Ofenpass, nous attendions nos adjointes accompagnatrices sur le bord de la route. Après avoir vu un trio d’Anglais à bord d’une Mercédes V8 turbocompressé, une Lotus et une Jaguard, s’est présentée devant nous une moto, longue d’au moins 3 mètres, carénée totalement, y compris le pilote et dotée de 2 stabilisateurs qui se sont abaissés quand elle s’est arrêtée. Dès qu’elle a redémarré, les stabilisateurs se sont intégrés dans le carénage. Extraordinaire ! Nous n’avons pas pu identifier la nationalité de cet engin futuriste.

Bon, ce n’est pas tout mais, on nous attend pour le débriefing de la journée au cul du camion. Ceux qui ont déjà vécu ce genre d’épopée, savent de quoi il est question…

Bonne nuit !

                                                                                    Jean-Yves § Etienne

 

                                                                                   

Trois pays visités ce matin : départ en Autriche avec le passage au Finstermunz-pass (1200m), puis l’Italie avec le col optionnel Norbertshöhe (1049m) où nous avons croisé un groupe de VTTistes effectuant un raid de 5 jours ; et, un dernier col Italien le Reschenpass (1507m). Nous sommes maintenant en Suisse que nous devons traverser d’est en ouest. La montée de l’Ofenpass (2149m) nous est facilitée par la température plutôt fraîche dans la matinée. On enchaîne avec l’Ova Spin (1879m) où nous attend le pique-nique. Il nous reste une petite descente, puis un long faux plat montant pour atteindre le pied du dernier col. Nous remontons la vallée de l’Inn pendant 20 km ; puis, soudainement l’itinéraire tourne à droite avec une montée qui nous oblige à mettre notre plus petit développement. En plus de la pente, très raide en début de col, nous avons le vent de face dans certains lacets. Puis, vers le sommet, la pente s’atténue, mais le vent de face est vraiment très fort et nous oblige à rester sur notre plus petit développement. Ouf enfin, le sommet arrive : l’Albulapass (2312m), la voiture ravitaillement est là et on en profite pour refaire les niveaux. Encore une fois, il ne fait pas très chaud, et nous devons prendre le coupe-vent pour nous lancer dans la longue descente qui est très encombrée par des travaux dans de nombreux endroits. On apprécie de pouvoir atteindre l’hébergement avec 30 km sans avoir trop à appuyer sur les pédales.

 

Toute l’équipe reste très motivée et personne ne semble en difficulté ; même si nous sommes très fatigués. C’est l’heure du rendez-vous au cul du camion, l’heure de la petite liqueur qui a un effet catalyseur sur le moral de la troupe.

                                                                        Rémi

 

 

 

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 08:28

 

 

Hier soir a été un grand moment de passage de savoir.

Tout d’abord, en arrivant à Moos im Passeier, nous avons tous eu  une pensée émue pour Alain, le gars du Vieil-Baugé, grand descendeur de cols et de verres de vin, capable de mettre la pression à n’importe qui en mélangeant les 2 critères précédents. Il n’y a pas que dans le baugeois qu’il y a des clochers tords ! En Italie aussi !

C’est là que Jean, autre grand descendeur de cols et de verres d’eau, maître-artisan couvreur de son état, nous a appris que la lune était la raison de la torsion des charpentes des clochers.

Puis notre aubergiste nous a appris que c’était un jour religieux particulier, qu’il y aurait des feux allumés dans la montagne.

C’est, peut-être l’explication de la procession que nous avons vue à Pennes le matin.

A la nuit tombée, sur la montagne face à notre auberge, une grande croix a été enflammée. Y a-t-il un lien avec les Feux de la Saint-Jean chez nous ? ou un mélange de Feux de la Saint-Jean et la Fête-Dieu ? Nous ne le saurons pas.

La circulation sur les routes étroites du Tyrol italien exige une bonne maîtrise de son véhicule. La difficulté s’accroît sensiblement quand il faut faire une marche arrière surtout lorsqu’il y a une remorque derrière. Pour nous, les accompagnateurs, notre statut de SDF (Sorti De Ferme) nous facilite la tâche. Nous avons appris tôt à manœuvrer tracteur et remorque.

Jocelyne est d’autant plus handicapée qu’elle ne sait pas où se trouve la manette du frein de parking. Certes ce n’est pas sa voiture, mais celle de Jean. D’après elle, Jean ne le lui a pas montré. C’est surprenant mais possible. S’en suis une réflexion sur le partage entre responsabilité et culpabilité …

Quand on vous dit que ce fut une soirée où l’intellect a été sollicité !

 

 

                                                                                    Jean-Yves § Etienne

 

Démarrage dès le pied du col ce matin à 1000m d’altitude De Moos in Passeier (en Italie). Il faudra encore serrer les dents pour atteindre le sommet 20 km plus loin à 2509m d’altitude. Et oui, c’est le point culminant du Timmelsjoch et aussi passage de la frontière Italie / Autriche. Une montée évidemment difficile comme tous les cols mais sous une température agréable et surtout sur une route très calme. En effet, très peu de circulation, sur cette route en ce Lundi matin. Enfin, là-haut une température agréable qui nous permet de se sécher de la transpiration de l’ascension en attendant le regroupement. Descente longue, très longue de plus de 60 Km. Le pique-nique est organisé dans un endroit confortable. Une pile de tuyaux PVC nous sert de banc. On se régale de la taboulé aux raisins cuite la veille par nos assistants. Nous sommes épatés du coup de patte de cuisinier de nos deux compagnons. Pendant le repas, ils font cuire les patates qu’ils nous serviront demain à la vinaigrette. Je crois que tous les trois, nous allons monter une agence d’organisation de raid cyclistes.

Oui, mais ce n’est pas terminé, il y a encore un col à passer, le Pillerhöhe (1559m). Et là, au pied du col il fait plus de 30°C. Finalement, avec la fatigue de la journée mais aussi cumulée depuis 9 étapes, nous trouverons tous cette montée difficile sous cette chaleur et avec quelques passages à 16%. Descente, et encore un long faux plat montant avant d’atteindre l’hébergement à Pfunds en Autriche. Après deux étapes en Italie, nous sommes revenus en Autriche.

                                                                                                                                                           Rémi

 

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